22 travailleurs sociaux reçoivent leur certificat en “Social Work Practice” de l’UOM

Port-Louis, ce vendredi 20 septembre 2024. Une première cohorte de 22 travailleurs sociaux, ayant brillamment complété la formation en “Social Work Practice”, ont reçu leur certificat, le mercredi 18 septembre, lors d’une cérémonie tenue à l’Auditorium Paul Octave Wiehe, Réduit. La cérémonie s’est déroulée en présence d’un parterre d’invités dont le vice-président de la République, Eddy Boissézon.

Introduite en 2022 et financée par la National Social Inclusion Foundation (NSIF), la formation en « Social Work Practice » est dispensée par la Faculté des Sciences sociales et Humanités de l’Université de Maurice (UOM). Ce programme de formation, d’une durée de 18 mois, vise à initier les travailleurs sociaux aux connaissances de base et à la compréhension de la pratique professionnelle du travail social.

Le vice-chancelier de l’Université de Maurice, Professeur Sanjeev Kumar Sobhee, a, lors de son intervention, salué la vibrante collaboration entre l’Université de Maurice, la NSIF et les ONG, qui selon lui « représente une vision partagée pour la professionnalisation du métier de travailleur social à Maurice ». Il a également rappelé le rôle vital que jouent les travailleurs sociaux dans l’accompagnement des personnes vulnérables.

Pour le vice-chancelier de l’UOM, c’est à travers la compassion, la patience et l’engagement qu’on pourra apporter le changement social. Il a ainsi fait ressortir que grâce à la formation en “Social Work Practice”, les travailleurs sociaux sont désormais équipés de connaissances, de compétences pratiques et du sens de professionnalisme leur permettant de mener à bien leur travail et à être plus efficients.

Menon Munien, président du Conseil d’administration de la NSIF, a, pour sa part, fait ressortir que le travail social est un métier reconnu internationalement et sa pratique consiste à encourager le changement social, résoudre les problèmes relationnels et autonomiser les personnes vulnérables pour qu’elles soient plus résilientes.

Il a également rappelé que le budget 2024-2025 fait provision pour la mise sur pied d’un National Council of Social Work, en ligne avec l’agenda du gouvernement de professionnaliser le secteur social à Maurice.

“Ce conseil aura pour responsabilité de définir un cadre légal pour promouvoir et régulariser la formation et la pratique du travail social. Il aura également pour mission d’assurer l’enregistrement des travailleurs sociaux. Le certificat de “Social Work Practice for Auxiliary Social Workers” est donc un tremplin pour les travailleurs sociaux, qui pourront s’enregistrer auprès du National Council of Social Work et bénéficier d’une formation continue”, a expliqué Menon Munien.

Évoquant les défis économiques et sociaux, le vice-président de la République, Eddy Boissézon, est, de son côté, d’avis que « l’entrepreneuriat social est notre nouvelle norme ». Et d’ajouter : « Il s’inscrit dans la vision du gouvernement de promouvoir un changement de paradigme dans le secteur des ONG afin d’assurer la durabilité, l’autonomie et la prestation de services efficaces aux groupes vulnérables. L’entrepreneuriat social offre ainsi une nouvelle opportunité passionnante pour stimuler la croissance économique et encourager l’indépendance, tout en résolvant les problèmes sociaux ».

A noter qu’un deuxième groupe de travailleurs sociaux entameront leur formation en “Social Work Practice” prochainement.

Budget 2019-2020

Budget 2019-2020 provides for a number of measures with regards to the National CSR Foundation as follows.

  • The Foundation will be transformed into a National Social Inclusion Foundation to strengthen its role as a key Government agency in the fight against poverty and social exclusion and to further consolidate its support to NGOs to the benefit of poor and vulnerable groups.
  • The Foundation will devise National Programmes for more impactful actions on poverty alleviation. Special attention will be given to education as means of combating child poverty. The Foundation will thus, in the first instance, propose National Programmes for crèches/nursery and educational support to vulnerable children at primary and secondary level.
  • In order to better support vulnerable children and improve their educational performance, 50 primary schools in poverty areas will be converted into Fortified Learning Environment Schools and specialised educational support will be provided to students in the Extended Programme. Rs80 million has been earmarked for this initiative which will be implemented with the support of NGOs.
  • The grant-in-aid is being increased by 10 percent and the grant paid for the maintenance of buildings of Residential Care Homes eligible under the Social Aid Act is being doubled.
  • The Foundation will undertake a classification of NGOs to improve and better tailor its funding support to different types of NGOs. It will help to maximise the role and effectiveness of NGOs. Concepts of community based NGOs and NGO d’Utilité Publique will be introduced.

Budget Brief 2022-2023

Budget 2022/23, presented under the theme ‘With the People, For the People’, seeks to address current challenges caused by disruptions in global value chains and rising prices of energy, food and commodities. The budget speech announces several measures aimed at providing greater social protection to the poor and vulnerable and promoting their resilience in the face of eroding purchasing power. As such, 300,000 individuals will benefit from an increase their pensions. Social protection measures in favour of the elderly, disabled, low income and vulnerable individuals and families are projected to cost around Rs59.4 billion, i.e. 34.4% of Government’s total expenditure for the financial year 2022-2023.

Budget Brief 2020-2021

The Budget 2020-2021 has been presented in an exceptional context amid severe ramifications of the coronavirus outbreak on the economy and public finances. According to the budget estimates, the Mauritian economy contracted by 5.8 percent during the financial year 2019-2020 and is expected to shrink by a further 7 percent in 2020-2021. A return to positive growth is not anticipated before 2022.
One of the consequences of the economic recession is a significant drop in tax revenue. The shortfall in revenue from taxation in 2020-2021 compared to the year 2018-2019 is estimated at 8 percent.
Despite the scale of the economic impact of the Covid-19 crisis, Government has maintained its social spending under the welfare state and the different social protection schemes for the vulnerable.

Certificate in Social Work Practice for Auxiliary Social Workers

The Certificate in Social Work Practice for Auxiliary Social Workers is a part time course run by the University of Mauritius and is fully sponsored by the National Social Inclusion Foundation (NSIF). Around 30 participants from NGOs in diverse fields of activity started the Programme on Friday 24 February 2023.

This Programme, which is of a duration of 18 months, has been devised in the context of an MoU between the two institutions and aims at the professionalisation of social work practice. At the end of the course participants will be able to apply basic social work knowledge, skills and techniques and embrace the values and ethical standards of social work.

Change of Name and New Charter

In the 2019-2020 Budget a measure was announced to the effect that the National CSR Foundation would be transformed into a National Social Inclusion Foundation with a new Charter.

We are pleased to inform all our stakeholders that the Foundation has now been officially renamed as the National Social Inclusion Foundation.

In future, all correspondences should be addressed to:

National Social Inclusion Foundation
Level 6, Garden Tower
Port Louis

The Secretariat of the Foundation may be contacted on 4055152 or 4055169.

The Foundation is working on a new brand identity and website which will be launched in due course.

The new Charter of the National Social Inclusion Foundation can be downloaded below.

Collaboration entre Oasis de Paix et NSIF

Port-Louis, ce vendredi 30 août 2024. L’école Père Henri Souchon – Oasis de Paix, située à Pointe aux Sables, devient Oasis de Paix Educational and Vocational Training Centre. En effet, fondée en 2006 par Père Henri Souchon et Monique Leung dans le but d’offrir un encadrement pédagogique et vocationnel aux enfants vulnérables de la capitale et des régions avoisinantes, cette institution, qui a vu passer plus de 2700 élèves depuis sa création, a obtenu le statut de centre de formation éducationnel et vocationnel. C’est le fruit de l’étroite collaboration entre l’ONG Oasis de Paix et la National Social Inclusion Foundation (NSIF). A travers la Fortified Learning Environment Unit (FLEU), la Fondation mettra à la disposition du centre, les ressources nécessaires dont financières, pour pouvoir accueillir un plus grand nombre de jeunes. Le centre a également obtenu l’accréditation du MITD pour dispenser des formations de NC1 et NC2. Offrant ainsi la possibilité aux jeunes de rejoindre le Bright Up Programme ou encore le MITD pour poursuivre leur formation jusqu’au NC3.

Le lancement officiel du Oasis de Paix Educational and Vocational Training Centre a eu lieu le mercredi 28 août à Point aux Sables, en présence de la vice-Première ministre et ministre de l’Education, Leela Devi Dookun-Luchoomun, du président du Conseil d’administration de Oasis de Paix, Amédé Poupard, du président du Conseil d’administration de la NISF, Menon Munien et des élèves du centre, entre autres. Au nombre de 80, le nombre d’élèves passera à 200 à partir de janvier 2025.

Pour la vice-Première ministre, Leela Devi Dookun-Luchoomun, “le projet Oasis de Paix Educational and Vocational Training Centre est l’exemple de la belle synergie entre l’ONG, Oasis de Paix et les institutions gouvernementales dont la NSIF et la MITD pour le bien de enfants de notre République”. Elle a également insisté sur l’importance d’un système éducatif qui soit centré autour du développement intégral de l’enfant afin qu’il puisse grandir, s’épanouir et contribuer à l’avancement du pays. Et aussi, sortir du cercle vicieux de la pauvreté.

Grâce à son statut de Educational and Vocational Centre, l’ONG, avec le soutien de la NSIF, pourra accommoder 200 élèves dès janvier 2025. Le recrutement du personnel a déjà commencé et la mise à niveau des ateliers, pour s’aligner aux critères du MITD pour l’obtention de l’accréditation NC 2, complétée. C’est Lindsay Thomas, ancien recteur du collège du Saint Esprit de Quatre Bornes et de Rivière Noire, qui a été choisi pour diriger l’ Oasis de Paix Educational and Vocational Training Centre.

« Le MOU tient compte de notre vocation première. C’est-à-dire l’éducation des enfants défavorisés en échec scolaire chapeauté par notre conseil d’administration. Le succès de notre partenariat avec NSIF et autres institutions de la république repose donc sur notre foi inébranlable dans le service des plus démunis », a fait ressortir le président du Conseil d’administration de l’Oasis de Paix, Amédée Poupard.

Ce dernier a aussi ajouté que le centre sera équipé d’un département de ‘Research and Development’ pour solutionner les problèmes liés à l’éducation offerte par le centre. Il sera aussi utilisé pour les examens de NC1 et accueillera les enseignants stagiaires, qui seront affectés dans d’autres écoles du même genre.

S’adressant aux élèves présents, Menon Munien, président du Conseil d’administration de la NISF, les a encouragés à profiter des facilités à leur disposition. « Il ne faut pas oublier que chacun d’entre vous a la capacité de faire la différence, de créer, d’innover, d’explorer et de contribuer au progrès du pays. Je vous encourage à aller encore plus loin », les a-t-il dits.

Il a aussi tenu à remercier et féliciter l’Oasis de Paix pour le bon travail accompli jusqu’ici. « Ensemble avec Oasis de Paix, les institutions comme le MITD, le MSC et le soutien des divers ministères concernés, nous déployons les moyens nécessaires pour nous assurer que chaque enfant ait la chance de bénéficier d’une éducation de base et d’une formation, qui lui permettra d’aspirer à un avenir meilleur. Au niveau de la NSIF, nous sommes heureux, après avoir réussi à introduire avec succès le NC1 en octobre 2022, d’avoir obtenu l’accréditation du MITD pour introduire le NC2 au centre de formation de Oasis de Paix », a poursuivi Menon Munien.

A noter que l’ONG Oasis de Paix a été fondée en 2006 par le Père Henri Souchon et Monique Leung dans le but d’offrir un accompagnement et une formation en « Basic Literacy and Numeracy » ainsi que vocationnelle à des enfants vulnérables. L’école a accueilli au cours de ces 18 dernières années plus de 2700 enfants vulnérables, qui ont réussi leur insertion dans le monde du travail.

COMMUNIQUE DE PRESSE : National Certificate Level 1 in Adult Literacy

Port-Louis, ce jeudi 12 octobre 2023. Offrir une seconde chance à ces jeunes, qui n’ont pas obtenu leur Primary School Achievement Certificate (PSAC). C’est dans cette optique, que le Mauritius Institute of Training and Development (MITD) a, en collaboration avec la National Social Inclusion Foundation (NSIF) et les ONGs, étendu le « Adult Literacy Programme » aux jeunes issus de familles vulnérables, en 2022.

Ce programme leur offre la possibilité de décrocher, au bout de neuf mois de formation en littératie et numératie, le National Certificate Level 1, délivré par le MITD. Une reconnaissance, qui revêt toute son importance, car elle leur donne, de facto, l’accès à une formation professionnelle menant jusqu’au National Certificate Level 2. Les résultats de la cuvée 2022 sont pour le moins très encourageants.

En effet sur un total de 81 élèves des 11 ONG, choisies pour accueillir le Adult Literacy Programme, 51 ont obtenu le précieux sésame. Ce qui représente un taux de réussite de 63 %. L’heure était aux célébrations, le jeudi 12 octobre à l’Auditorium Octave Wiehe à Réduit, qui accueillait la cérémonie de remise des certificats.

Une cérémonie marquée par la présence de la vice-Première ministre, ministre de l’Education, de l’Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie, Leela Devi Dookun-Luchoomun, la ministre de l’Intégration sociale, la Sécurité sociale et la Solidarité nationale, Fazila Jeewa-Daureeawoo et d’un parterre d’invités.

  • L’éducation fait partie des axes prioritaires d’intervention de la NSIF. Il est important que chaque

enfant de la République de Maurice ait la chance d’avoir au moins les compétences de base en littératie et numératie pour les aider dans leur vie au quotidien. C’est aussi la condition sine qua non pour pouvoir construire un avenir plein d’espoir », a fait d’emblée ressortir le président du Conseil d’administration de la NSIF, Menon Munien. D’où l’initiative de la fondation de s’associer au MITD et aux ONGs, qui accompagnent les jeunes en difficulté.

Quant au président du Conseil d’administration du MITD, Harry Krishna Vydelingum, il a félicité ces jeunes qui ont brillamment réussi aux examens du National Certificate Level 1 et a aussi salué le partenariat stratégique entre le MITD, la NSIF et les ONG. « C’est un jour mémorable pour ces jeunes car il marque une étape importante dans la réalisation de leur projet d’avenir. Ils pourront grâce à leur certificat s’inscrire aux formations offertes par le MITD», a-t-il précisé. Les jeunes peuvent aussi choisir de poursuivre leur formation au sein des structures de formation mises en place par les ONGs.

Selon les conditions du partenariat, le MITD doit assurer la formation des tuteurs employés par les ONGs, afin qu’ils puissent à leur tour offrir un accompagnement de qualité à leurs élèves, veiller au bon déroulement des cours dispensés et se charger de l’organisation des examens. Quant à la NSIF, elle est responsable du financement du programme.

  • C’est un investissement précieux pour l’avenir car il renforce la transmission des connaissances et favorise la croissance », a dit le président du Conseil d’administration du MITD.

Le Directeur par intérim de cette institution, Sayadaly Maudarbocus, a, de son côté, fait ressortir que l’éducation et la formation sont considérées comme des outils indispensables dans le combat contre la pauvreté. « Dans ce monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, les compétences de base en littératie et en numératie sont plus que nécessaire pour pouvoir accéder au marché du travail », a-t-il soutenu.

Depuis le lancement de ce programme en 2022, 35 tuteurs, rattachés auprès de 20 ONGs, ont complété le « Training of Trainer Program » et six autres ont réussi le « Advanced Training of Trainer Program ».

Et enfin, pour l’année 2023, 114 candidats venant de 11 NGOs se sont enregistrés pour les examens du National Certificate Level 1, qui se tiendront au courant du mois d’octobre.

Covid-19 NGO Consultation

In the wake of the Covid-19 pandemic, the NSIF is currently preparing a post-lockdown response to the financial and operational challenges NGOs are likely to face in the delivery of their programmes/ projects and of national programmes.

The Covid-19 crisis will have unprecedented economic ramifications. Nonetheless, the Foundation reiterates its commitment to support NGOs in the implementation of their programmes/projects and of national programmes such as to maintain the much-needed services and support to beneficiaries.

In order to allow us to better respond to emerging needs, problems and challenges resulting from the Covid-19 crisis, we are inviting views and
suggestions from NGOs registered with the NSIF on the following themes.

  1. At the organisational level: How are operations affected? What financial and operational adjustments are needed to ensure continuity of services/activities and any support that may be required?
  2. At the sectoral level: Are the needs of beneficiaries likely to evolve and what strategies/measures are required to adapt to those needs in the short to medium term?

Replies are to be sent by email at [email protected] by Thursday 7 May 2020.

Kindly note that our staff is working remotely during the lockdown period. We are reachable by email only. Our helpdesk on 260 2406 shall be operational again when national restrictions are lifted.

Covid-19 Post-Lockdown Support to NGOs

The National Social Inclusion Foundation (NSIF), established by Government in December 2016, is the Central Body for receiving and allocating public funds to NGOs. The Foundation operates under the aegis of the Ministry of Social Integration, Social Security and National Solidarity. In the wake of the Covid-19 pandemic, the NSIF is finalising its post-lockdown response to the financial and operational challenges NGOs are likely to face in the delivery of their programmes and projects, including National Programmes.

Improved Funding Support to NGOs
The Foundation reviewed its funding framework last year in order to harmonise the disbursement of Government grants and allocation of funds to NGOs. Funding support provided to NGOs has been
improved and adapted, taking into consideration the types of intervention, organisational capacities and funding needs.

Disbursement Updates May 2018

The NCSR Foundation disburses funds to organisations for approved projects in a maximum of 3 instalments. The first disbursement is made after signature of the Contract of Agreement while the second and third disbursements are conditional upon satisfactory monitoring, compliance to the Contract Agreement and submission of required information and documents. The Foundations has disbursed Rs 127,200,106 as at 17 May 2018, representing 63 percent of the total amount approved.

Flag Raising Ceremony at Oasis de Paix

Hon. Alain WONG, M.S.K., Minister of Social Integration and Economic Empowerment was present at Ecole Pere Henri Souchon – Oasis de Paix, Pointe aux Sables to celebrate the 51st anniversary of
Independence and the 27th anniversary of the Republic of Mauritius.

The Flag raising ceremony was held on Monday 11 March 2019 at 10 a.m. in the presence of Mr Amedee Poupard, President and Mrs Monique Leung, Director of Oasis de Paix together with staff
members and students of Ecole Pere Henri Souchon.

Oasis de Paix is an NGO founded by late Father Henri Souchon and Mrs Monique Leung in February 2006.

Ecole Pere Henri Souchon which is run by the organisation has a student population of 185 boys and girls aged between 9 to 17 years old. They come mostly from poor and vulnerable families living in the surrounding areas of the capital and from regions as far as Camp Levieux, Ste Hilaire and St Hubert.

The programmes of Oasis de Paix are supported by the National CSR Foundation. Funds amounting to Rs 3 million and Rs 5.9 million have been approved under the General Call for Proposals in 2017
and 2018 respectively.

Journée mondiale de lutte contre le sida

 La Journée mondiale de lutte contre le sida est un mouvement global qui, depuis 1988, unit les communautés dans le combat contre le VIH et le sida. Célébrée le 1er décembre chaque année, cette journée rappelle l’importance de la solidarité, de la sensibilisation et du soutien envers les personnes vivant avec le VIH.

En 2015, l’ONUSIDA a lancé des objectifs ambitieux pour éradiquer l’épidémie de VIH/SIDA d’ici 2030. Ces objectifs, connus sous le nom de 95-95-95, visent à ce que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 95 % de ces personnes aient accès à un traitement antirétroviral, et que 95 % des personnes sous traitement atteignent une suppression de la charge virale. 

À Maurice, selon les récentes statistiques plus de 9,000 personnes sont officiellement recensées comme ayant contracté le virus du Sida. 51% des personnes connaissent leur statut,  64% de ceux qui connaissent leur statut sont sous traitement et 45% de ces personnes ont atteint une suppression de la charge virale.  

La lutte contre la stigmatisation demeure essentielle pour atteindre les objectifs 95-95-95 et ainsi améliorer la qualité de vie des personnes séropositives et freiner la transmission du virus. 

La NSIF (National Social Inclusion Foundation) contribue activement à cette lutte en finançant plusieurs initiatives locales. Pour l’année financière 2024/2025, elle a alloué plus de Rs 23 millions pour soutenir les organisations qui œuvrent dans ce domaine, notamment dans la sensibilisation et l’accompagnement des personnes vivant avec le VIH.

C’est dans ce contexte qu’Andréa (nom fictif), une femme vivant avec le VIH depuis 18 ans, témoigne de son parcours marqué par la stigmatisation et le rejet social.

Femme responsable et fidèle, Andréa a vu sa vie basculer après un test sanguin effectué par son époux pour des raisons sans rapport avec le dépistage du VIH, révélant qu’il était séropositif. Ne perdant pas de temps, Andréa fait également un test et apprend qu’elle est elle aussi séropositive. Ce diagnostic marque le début d’une vie de tourments pour elle.

Plongée dans une profonde dépression, elle se sent trahie. Andréa était une épouse fidèle, mais c’est son mari qui avait introduit cette maladie dans leur vie de couple.

« J’ai fait plusieurs tentatives de suicide, toutes ratées », confie-t-elle.

Maman de deux enfants à l’époque, elle se retrouve seule face à un monde devenu hostile, son mari ayant quitté le foyer familial peu après sa dernière tentative.

Comme beaucoup d’autres, Andréa a dû faire face à un obstacle aussi pesant que la maladie elle-même : la stigmatisation. Ce rejet social, qui réduit considérablement les chances des personnes séropositives de mener une vie normale, est un combat quotidien.

Devenue mère célibataire et séropositive, Andréa doit également affronter une autre épreuve : la perte de son emploi.

« Une personne du centre de santé où je suivais mes traitements m’a reconnue alors que je travaillais. En mon absence, elle a divulgué mon état de santé à mon patron. Depuis ce jour-là, j’ai vu mes collègues prendre leurs distances. Mes affaires étaient mises de côté – j’étais isolée, et personne ne voulait s’asseoir à côté de moi pendant le déjeuner. »

Son employeur ayant appris son statut sérologique, elle est licenciée et se heurte ensuite à des portes fermées partout ailleurs. Dans son domaine, tout le monde se connaît, et la stigmatisation ne lui laisse aucune chance.

Pendant cette période, Andréa rencontre l’homme qui deviendra plus tard son compagnon. Bien qu’il insiste pour qu’ils se mettent ensemble, elle hésite, consciente que son état ne le lui permet pas. Finalement, un jour, elle décide de lui avouer son statut sérologique.

« Il avait les larmes aux yeux ce soir-là. Il m’a dit : “Je t’accepte comme tu es.” » raconte-t-elle.

Malgré leurs efforts pour se protéger, Andréa tombe enceinte à cause d’un préservatif défectueux quelques années après. Ses médecins la rassurent : elle pourra avoir un bébé en bonne santé. Effectivement, elle donne naissance à son troisième enfant, sain et sauf.

Aujourd’hui, Andréa se consacre à la lutte contre la stigmatisation des personnes séropositives. Elle déplore le manque de responsabilité de certaines femmes enceintes séropositives.

« J’ai vu des femmes ignorer les conseils et recommandations des médecins. Ça me fend le cœur de voir des bébés naître séropositifs alors que cela aurait pu être évité », confie-t-elle avec émotion.

Andréa avoue qu’elle aurait aimé briser les normes et parler ouvertement de son statut sérologique. Cependant, après avoir vu le regard des autres pendant toutes ces années, elle craint que ses enfants ne subissent des discriminations.

Elle se souvient de ses nombreuses visites à l’hôpital lorsque sa benjamine souffrait de problèmes respiratoires.

« J’ai vu des médecins mettre quatre paires de gants pour poser une perfusion à mon enfant, qui n’a pas ma maladie. Ce n’est que lorsque j’ai élevé la voix que le surintendant est intervenu pour remettre de l’ordre », raconte-t-elle.

Cette expérience l’a profondément marquée et l’a convaincue que, pour protéger ses enfants, elle ne révélerait jamais publiquement son état de santé.

De son expérience, Andréa a réalisé que ce n’est pas tant la maladie qui est destructrice, mais le regard des autres.

« Ce n’est pas la maladie qui tue, mais le regard et les préjugés des autres, qui empêchent souvent une personne séropositive de chercher des soins. Même le regard des soignants et des médecins est souvent empreint de préjugés et de discrimination », conclut-elle.

Aujourd’hui, Andréa se consacre à aider ceux qui se retrouvent dans une situation similaire à la sienne. Elle se dit fière de pouvoir être là pour épauler ceux qui se sentent seuls, tout comme d’autres l’avaient soutenue il y a 18 ans.

Elle reconnaît que les Mauriciens deviennent de moins en moins empreints de préjugés et espère sincèrement que cette tendance se poursuivra.

Lancement de l’application mobile MO VOLONTER

Port-Louis, ce mardi 4 juin 2024. La National Social Inclusion Foundation (NSIF) poursuit ses efforts pour mettre en place un mouvement de volontaires pérenne, comme annoncé dans le budget 2023-2024. Après avoir créé la marque MO VOLONTER en décembre dernier, la fondation a officiellement lancé, le samedi 1er juin au Port-Louis Waterfront, l’application mobile MO VOLONTER, en présence d’un parterre d’invités, composé entre autres de représentants des ONG et institutions gouvernementales. Celle-ci a été conçue, en collaboration avec le Mauritius Telecom, pour faciliter la mise en relation des potentiels volontaires avec les organisations œuvrant pour une bonne cause. L’application MO VOLONTER, qui peut être téléchargée depuis Appstore, Google Play et App Gallery, regroupe déjà une quarantaine d’ONG, quelque 660 volontaires et comptabilise plus de 60000 heures de volontariat, récoltées depuis décembre dernier.

Avec le lancement en parallèle d’une campagne de communication, la NSIF espère mobiliser un plus grand nombre de Mauriciens à se joindre au mouvement MO VOLONTER. Toujours dans le but de rendre l’action MO VOLONTER plus visible, la NSIF a organisé une journée d’activités, samedi dernier au Port-Louis Waterfront, avec la participation des ONG et du ministère de la Santé et du Bien-être. La fondation a également procédé au dévoilement de l’habillage d’un train aux couleurs de la NSIF et MO VOLONTER.

« La mission première de MO VOLONTER est d’inculquer une culture de volontariat parmi la population afin de créer une nation plus forte et plus solidaire. Et pour cela, nous devons toucher tous les Mauriciens, du plus jeune au plus vieux. En sus des différentes campagnes de communication,  nous avons, avec l’aide technique de Mauritius Telecom, développé une application mobile MO VOLONTER. Nous espérons, à travers cette application, toucher un maximum de personnes et ainsi construire un mouvement de volontaires pérenne pour une société inclusive. J’invite les potentiels volontaires à télécharger l’application et à découvrir les activités proposées par les ONG », a lancé le président du Conseil d’administration de la NSIF, Menon Munien.

Ce dernier est convaincu qu’en donnant un peu de son temps, on pourra améliorer la qualité de vie de ceux en difficulté. « Prenons l’exemple d’un enfant en difficulté scolaire. Bien souvent, les enseignants ainsi que les parents ne savent pas comment réagir face à ce problème. Pourtant, il suffit qu’un adulte lui accorde un peu de « quality time » pour l’écouter et l’aider à comprendre la base dans un langage simple. Quitte à devoir lui expliquer la même chose plusieurs fois. Au niveau de la NSIF, nous avons créé la Fortified Learning Environment Unit (FLEU) pour accompagner les enfants en difficulté. Si chaque Mauricien pouvait consacrer deux heures de son temps par semaine voire par mois pour accompagner ces enfants, nous parviendrons à leur offrir un avenir meilleur. Il y a beaucoup d’autres personnes qui ont besoin de l’aide comme celles qui sont âgées ou malades. Bien souvent le problème n’est pas financier mais un manque de temps, d’encadrement ou encore relationnel”, précise-t-il.

Toutefois, pour des résultats plus probants, la NSIF envisage de former les volontaires qui seront appelés à intervenir dans les six domaines identifiés à savoir le « nation building », l’éducation, le bien-être des personnes âgées, l’environnement, la sécurité alimentaire et les catastrophes naturelles. « Nous allons nous concentrer sur trois actions prioritaires. Premièrement, la formation des volontaires afin qu’ils soient équipés de connaissances et de compétences nécessaires pour pouvoir apporter leur contribution, de manière plus efficace, dans les domaines identifiés. Deuxièmement, nous allons organiser voire faciliter l’organisation d’une panoplie d’activités pour que les volontaires puissent mettre en pratique leurs connaissances et compétences acquises. Troisièmement, nous allons consolider le travail abattu par les ONG pour combattre la pauvreté et la vulnérabilité », ajoute Menon Munien.

Dans le but de mener à bien cette mission, le président du Conseil d’administration de la NSIF a annoncé la mise sur pied d’une structure dédiée au projet MO VOLONTER au sein de la fondation. « Des campagnes de communication régulières seront aussi organisées pour faciliter la mise en relation des volontaires avec les organisations », a-t-il annoncé.

A noter que le lancement de l’application mobile MO VOLONTER a été marquée par une série d’activités, qui s’est tenue au Port-Louis Waterfront, le samedi 1er juin, notamment un don de sang organisé par le ministère de la Santé et du Bien-être, en collaboration avec la Blood Donors Association, des tests médicaux et consultations médicales gratuits toujours par le ministère de la Santé, démonstration de premiers soins par les représentants du Fellowship First Aiders et de St-John Ambulance. D’autres ONG étaient également présentes. L’animation était assurée par le Groupe ABAIM.

A propos de l’application mobile MO VOLONTER

L’application mobile MO VOLONTER a été lancée par la NSIF, avec le soutien technique de Mauritius Telecom. Parmi les fonctionnalités proposées : l’enregistrement des volontaires et des ONG ainsi que les activités offertes par celles-ci. L’application permet également de capturer le nombre d’heures consacrées aux travaux de volontariat par volontaire et aussi le nombre d’heures totales pour l’ensemble des volontaires enregistrés. Elle est destinée à la fois aux particuliers et aux entreprises, qui veulent donner de leur temps pour soutenir une ONG voire une bonne cause. L’application MO VOLONTER peut être téléchargée depuis Appstore, Google Play et App Gallery.

Launch of the FLE National Programme

The National Social Inclusion Foundation (NSIF) unveiled its education and training strategy to address poverty and vulnerability on Tuesday 27 February 2024 at the Caudan Arts Centre in the presence of Mrs Leela Devi Dookun-Luchoomun, GCSK, Vice-Prime Minister, Minister of Education, Tertiary Education, Science and Technology and Mrs Fazila Jeewa-Daureeawoo, GCSK, Minister of Social Integration, Social Security and National Solidarity.

The Foundation also presented its flagship educational programme, the Fortified Learning Environment (FLE) National Programme. The FLE National Programme seeks to address developmental, educational and psychosocial challenges of children living in conditions of poverty and vulnerability in a holistic manner.

The Programme focuses on developing basic literacy and numeracy, life skills and socioemotional wellbeing of children at 5 key stages: 3 months – 3 years, 3 – 5 years, 5 – 8 years, 8 – 12 years and 12 – 16 years. There are currently 400 children in creches, 1,000 in pre-primary and primary schools and 400 in the extended programme at the secondary level who are benefiting from the Programme.

The FLE National Programme is a truly collaborative initiative bringing together key partners and stakeholders, namely, ministries and institutions, NGOs, schools and parents to work towards improving the academic performance and psychosocial abilities of children from disadvantaged backgrounds.

Launching of Impact Report 2022

In the context of its 5 year anniversary, the National Social Inclusion Foundation (NSIF) launched its Impact Report 2022 on Wednesday 8 February 2023 at the Sir Harilall Vaghjee Hall, Port Louis.

The launch was made by the Minister of Social Integration, Social Security and National Solidarity, Mrs Fazila Jeewa-Daureeawoo, GCSK and the Chairperson of the NSIF, Mr Medavy Pillay Munien.

The event was attended by more the 250 guests, comprising representatives of the public and private sectors, NGOs and civil society in the presence of the Vice-Prime Minister and Minister of Education, Tertiary Education, Science and Technology, Mrs Leela Devi Dookun-Luchoomun, GCSK; the Minister of Land Transport and Light Rail, Minister of Foreign Affairs, Regional Integration and International Trade, Mr Alan Ganoo; the Minister of Gender Equality and Family Welfare, Mrs Kalpana Devi Koonjoo-Shah and other personalities.

The Impact Report gives an overview of the work of the Foundation and its institutional and funding achievements over the period 2017-2022.

Launching of NSIF Organisational Capacity Assessment Framework for NGOs & Award Ceremony NGO Staff Recognition Scheme

The NSIF presented two key initiatives for promoting the professionalisation of the NGO sector during an event held on Tuesday 30 May at the Hennessy Park Hotel, Ebene.

First, as a way of supporting capacity development in the NGO sector, the Foundation, in collaboration with the University of Mauritius, has developed an Organisational Capacity Assessment (OCA) Framework for NGOs. The OCA Framework is intended to be a self-assessment tool for analysing capacities of organisations and identifying main areas for improvement.

Second, the difficulty to attract and retain qualified and experienced staff is an important challenge hindering the process of professionalisation. With the view to encouraging high performing NGO staff to pursue their career in the sector, the NSIF has introduced an NGO Staff Recognition Scheme in recognition of the contribution of long serving staff members of NGOs. This is a budget measure announced in the Budget Speech 2022-2023. Three retired staff members having worked for more than 10 years in the NGO sector were awarded a recognition shield and a cash grant of Rs50,000 under the scheme.

Hon. Mrs Fazila Jeewa-Daureeawoo, GCSK, Minister of Social Integration, Social Security and National Solidarity was the chief guest at the event which was attended by more than 150 participants from NGOs, public institutions and the private sector.

Meetings with NGOs under Government Grants

The National CSR Foundation held meetings with NGOs receiving Government grants which, since January 2019, are being disbursed by the Foundation.

The main objective of the meeting was to discuss the harmonisation of the allocation, disbursements and monitoring of grant funding with the funding framework of the National CSR Foundation.

Some 80 representatives from 60 NGOs previously receiving grants from different ministries attended the meetings scheduled as follows.

MinistrySectorDate of Meeting
Ministry of Health and Quality
of Life
Substance abuse and promotion of healthWednesday 26 June
Ministry of Gender equality, Child Development and Family WelfareResidential care institutions for children and womenThursday 4 July
Ministry of Social Security and National SolidarityResidential care homes for the elderlyThursday 11 July

MoU with the University of Mauritius

Mr Medavy Munien-Pillay, Chairperson of the National CSR Foundation and Prof. Dhanjay Jhurry CSK, GOSK, Vice-Chancellor of the University of Mauritius signed a Memorandum of Understanding (MoU) between the two institutions on Monday 18 March 2019. The signing ceremony was held at the Council and Senate Room of the University. Three collaborative research projects have been initiated under the MoU as follows:

  • Impact Evaluation of Programmes/Projects Funded by the National CSR Foundation
  • Capacity Assessment and Training Needs Analysis of the NGO Sector
  • A Study on Early Childhood Care Services at the Community Level

MV Wakashio Oil-Spill Off Pointe d’Esny

The National Social Inclusion Foundation (NSIF) is the central body to receive an allocate public funds to NGOs registered with the Foundation.

The NSIF supports programmes and projects of NGOs in 10 priority areas of intervention, one of them being Environment and Sustainable Development.

Further to the MV Wakashio Oil-Spill off Pointe d’Esny, the Foundation invited NGOs by way of a correspondence dated 10 August 2020 to submit their views and suggestions on challenges NGOs are likely to face in their endeavour to preserve our marine and coastal environment in the aftermath of this national crisis. The aim is to prepare a response strategy with a view to addressing the needs of NGOs in the short, medium and long term.

NSIF 5-Year Anniversary Partnership Forum

NSIF 5-Year Anniversary Partnership Forum

The National Social Inclusion Foundation held a Partnership Forum on Thursday 8 December 2022 to mark its 5-year anniversary.

The Forum was an opportunity to celebrate the achievements of the NSIF with its key partners and stakeholders and to help define its strategies going forward for the next 5 years. The objectives of the event were as follows.

  • To present key achievements and impact of the Foundation since 2017
  • To discuss pathways for consolidation of the national role and contribution of the NSIF within the broader Mauritian social protection system and in advancing social inclusion and SDGs
  • To hold a consultative dialogue with partners and stakeholders around the strategic goals of the Foundation, revisiting the strategies of the Foundation, identifying opportunities and challenges and defining future actions
  • To provide for a platform for networking with the participation of representatives of the public sector, private sector and NGOs

More than 100 participants attended the Partnership Forum held at the Hennessy Park Hotel, Ebene. Discussions took place in a world café format and focused on themes relating to the 4 strategic goals of the Foundation, namely:

  • Ensure effectiveness of programmes and projects supported by the Foundation
  • Promote stakeholder collaboration and coordination
  • Empower NGOs to improve the impact and efficiency of their actions on the ground
  • Build and uphold a principled, professional and service-driven organisation culture and reputation

Proposals gathered during the Forum will be used to inform future actions of the Foundation and the review of its strategic plan.

Official Launch of ‘MO VOLONTER’ Initiative

The National Social Inclusion Foundation (NSIF) officially launched the ‘MO VOLONTER’ initiative on Tuesday 5 December 2023 to mark the International Volunteer Day.

The launch was made in the presence of Mrs Fazila Jeewa-Daureeawoo, Minister of Social Integration, Social Security and National Solidarity and the Spouse of the Prime Minister, Mrs Kobita Jugnauth, who volunteered to help renovate a house at the SOS Children’s Village, Beau Bassin. Staff and council members of the NSIF also participated in the cleaning of SOS houses.

‘MO VOLONTER’ is a national campaign and platform aimed at promoting volunteering in Mauritius. Register to ‘MO VOLONTER’ now by calling 203 9977 or online at www.movolonter.mu.

Policy Dialogue

Policy Dialogue with RCIs

The National Social Inclusion Foundation (NSIF) held a consultative meeting on Wednesday 22 June 2022 at Garden Tower, Port Louis with representatives of 14 Residential Care Institutions (RCIs) for the Protection and Welfare of Children to discuss the elaboration of National Programme for RCIs.

The aims of National Programme are to:

  • Enhance and standardise the quality of care and support provided to children placed in RCIs
  • Harmonise and increase funding support given to NGO-run RCIs
  • Promote the deinstitutionalisation of alternative care by providing for the setting up of smaller RCI settings accommodating no more than 15 children

Representatives of the Ministry of Gender Equality and Family Welfare and the Office of the Ombudsperson for Children also participated in the Policy Dialogue.

Press Release – Échec scolaire et pauvreté : La lutte commence dès la petite enfance

Press Release – Échec scolaire et pauvreté : La lutte commence dès la petite enfance

Port-Louis, ce mercredi 19 octobre 2022. Souvent négligée pour diverses raisons, la prise en charge des enfants de familles à faible revenu, dès leur petite enfance par des personnes formées et dans un cadre adapté, est pourtant une condition sine qua non dans le combat contre l’échec scolaire et enfin, briser le cycle intergénérationnel de la pauvreté. La « Fortified Learning Environment Unit » (FLEU), qui opère sous la tutelle de la National Social and Inclusion Foundation (NSIF) et qui est composée, entre autres, de professionnels de l’enseignement et de psychologues, travaille, depuis plus de deux ans, sur des solutions adaptées, non seulement à la petite enfance mais aussi aux étudiants du primaire et du secondaire, qui font face à des difficultés scolaires. Cette unité collabore également avec les ONG, pour assurer un accompagnement des parents, élément vital dans la lutte contre l’échec scolaire et la pauvreté.

Les programmes développés par la FLEU, avec l’aide d’autres partenaires dont le ministère de l’Education et la Mauritius Institute of Education (MIE), visent à rendre l’apprentissage plus attrayant et accessible aux jeunes éprouvant des difficultés à suivre le cursus académique. Et, un des programmes est justement consacré à la petite enfance. En collaboration avec le ministère de l’Égalité des Genres et du Bien-être de la famille et des ONG, la FLEU a mis en place un modèle de crèche, qui comprend des d’infrastructures adaptées, des matériels pédagogiques appropriés, d’un personnel formé et avec une prise en charge des frais assurée par la NSIF. L’objectif étant d’assurer un cadre accueillant et sécurisé aux enfants âgés de trois mois à trois ans, issus de familles à faible revenu et qui ont besoin, bien souvent, d’un suivi personnalisé. A ce titre, il faut savoir qu’une trentaine de « carers » ont déjà été formés par la MIE et sont prêts à apporter leur contribution au développement des plus jeunes.

Inauguration du « Les Mini Perles Day Care Centre » par Kobita Jugnauth

La toute première crèche, en ligne avec le modèle proposé par la FLEU, a été lancée à titre de projet pilote, le 10 octobre dernier à Flacq. Celle-ci est gérée par l’ONG, Association des Malades et Handicapés de l’Est. Une deuxième crèche, Les Mini Perles, dirigée, cette fois, par l’Association Pour L’Education Des Enfants Défavorisés (APEDED), a été inaugurée, ce mercredi 19 octobre, à Chemin Grenier. Ces deux ONG, qui ont toutes deux une expérience dans la gestion des crèches, ont été choisies à l’issue d’un appel à propositions lancé en juin 2021.

C’est l’épouse du Premier ministre, Kobita Jugnauth, qui a procédé à l’inauguration du « Les Mini Perles Day Care Centre », ce en présence du ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale et du Commerce international et ministre des Transports terrestres et du Light Rail, Alan Ganoo, de la responsable de l’APEDED et de la garderie, Anooradah Poorun et du président du Conseil d’administration de la NSIF, Menon Munien et d’autres invités. Selon, Menon Munien, les enfants issus de familles vivant dans des conditions précaires ont souvent tendance à être à la traîne dès leurs premières années d’école. D’où la nécessité dit-il, « d’une prise en charge de ces enfants dès leur plus jeune âge ». Et d’expliquer : « Les activités proposées par les crèches et l’interaction avec d’autres enfants contribuent au développement physique, social et émotionnel de l’enfant. Ce dernier est mieux équipé pour aborder avec succès la suite de son parcours scolaire et ainsi, aspirer à un avenir meilleur, qui lui permettra d’améliorer sa qualité de vie. Le fait d’avoir recours à la crèche permet également à la maman de rejoindre le marché de l’emploi et de contribuer ainsi à améliorer la situation financière et la qualité de vie de toute la famille.»

Toutefois, note le président du Conseil d’administration de la NSIF, « l’accès aux facilités qu’offrent les crèches ne sont pas toujours accessibles aux familles à faible revenu, pour de nombreuses raisons ». En effet, lors d’une récente étude commanditée par la NSIF et menée par l’Université de Maurice, auprès de 501 familles à faible revenu, il a été noté que sur un total de 554 enfants, âgés de trois mois à trois ans, seulement 106, soit 19 %, fréquentent une crèche. Les autres 448 enfants restent à la maison sous la surveillance des parents.

Et pourtant, sur les 501 familles, 17,8 % ont signifié leur intérêt à inscrire leurs enfants dans une crèche, 44 % du nombre restant ont laissé entendre qu’elles sont disposées à le faire, si celle-ci est gratuite. Finalement une famille sur deux a exprimé le souhait d’inscrire leurs enfants dans une crèche, à condition que celle-ci soit gratuite, offre un service de qualité et se situe dans leur localité.

A la lumière des résultats de cette étude et compte tenu de la contribution des crèches dans le développement holistique des enfants de trois mois à trois ans, la FLEU a lancé un deuxième appel à proposition afin d’encourager les ONG, engagées dans l’accompagnement des enfants issus de familles à faible revenu, à profiter des facilités offertes par la NSIF. « Notre objectif est de travailler avec les ONG concernées pour mettre en place un maximum de structures adaptées, pouvant accueillir les enfants de trois mois à trois ans, à travers l’île », a souligné, Menon Munien.

Ce dernier a tenu à faire ressortir qu’au-delà du financement de la création de nouvelles crèches à travers le pays, la NSIF soutient déjà 26 crèches existantes à Maurice et à Rodrigues. Le montant total déboursé annuellement par la NSIF pour soutenir ces structures est d’environ Rs 34 millions.

Press Release – Remittance of Cheques

NSIF : Une enveloppe de Rs 12 millions accordée à 14 « Residential Care Institutions » pour personnes âgées

Port-Louis, ce mercredi 12 octobre 2022. Afin d’assurer un environnement convivial aux personnes âgées vivant dans les « Residential Care Institutions », la National Social Inclusion Foundation (NSIF) a déboursé un montant total de Rs 12 millions pour financer les travaux de rénovation, qui seront entrepris dans 14 institutions gérées par des ONG et organisations charitables, ainsi que pour l’achat des équipements adaptés aux besoins des résidents.

Une cérémonie de remise des chèques a eu lieu, le mercredi 12 octobre au NEF Lecture Theater à Port-Louis, en présence de la ministre de l’Intégration sociale, de la Sécurité sociale et de la Solidarité nationale, Fazila Jeewa-Daureeawoo, du Président du Conseil d’administration de la NSIF, Menon Munien, et d’autres invités. Celle-ci coïncidait avec les célébrations de la journée internationale des personnes âgées.

Le financement, accordé par la NSIF aux 14 « Residential Care Institutions », fait suite à l’appel à projets, sous le libellé « Improving Care Environment in Residential Care Institutions », lancé par la fondation, en mars dernier, à toutes les institutions enregistrées auprès de la NSIF et offrant un abri aux personnes en situation vulnérable. L’objectif de cet exercice est d’encourager les institutions concernées à entreprendre des travaux de rénovation afin de remettre à niveau la qualité de leurs infrastructures et aussi procéder au renouvellement des équipements, essentiels pour assurer un meilleur service à leurs résidents.

A noter que selon le cahier des charges établi par la NSIF, à l’intention des « Residential Care Institutions », celles-ci ont l’obligation de respecter certains standards établis, tant au niveau des bâtiments que la qualité du service, afin d’offrir les meilleurs soins possibles et ce, dans un cadre convivial, à leurs résidents.

Le montant maximum alloué par projet, qui doit être complété sur une période ne dépassant pas 12 mois, est d’un million de roupies.  Lors de son intervention, la ministre de l’Intégration sociale, de la Sécurité sociale et de la Solidarité nationale Fazila Jeewa-Daureeaoo a salué la contribution des personnes âgées dans le développement socio-économique du pays. « Nous avons le devoir d’offrir un environnement sécurisé et des soins adaptés à nos aînés. La NSIF et les ONG font un travail remarquable en ce sens. Il faut savoir que plus de Rs 89 millions sont déboursées annuellement par la NSIF pour soutenir 21 «Residential Care Institutions» oeuvrant pour le bien-être des personnes âgées. Au niveau de mon ministère, nous veillons de près à ce que les personnes âgées aient les meilleurs traitements possibles dans les « Residential Care Institutions », qui perçoivent l’aide financière de l’Etat », a rappelé la ministre Fazeela Jeewa-Daureeawoo.

Quant au Président du Conseil d’administration de la NSIF, Menon Munien, il a insisté sur l’importance d’assurer un environnement convivial et adapté aux besoins des résidents. « Un environnement sécurisé, adapté et accueillant a un impact positif sur la santé physique et mentale des résidents ainsi que des retombés positifs sur le plan social », a-t-il soutenu avant d’ajouter que : « La NSIF encourage vivement les « Residential Care Institutions » à profiter du financement de la NSIF pour mettre à exécution leurs projets de rénovation et le renouvellement de leurs équipements ».

D’un ordre général, Menon Munien, a tenu à rappeler que l’appel à projets pour des travaux de rénovation et d’achat d’équipement avait été lancé à toutes les « Residential Care Institutions », incluant celles œuvrant pour le bien-être des personnes âgées, la protection et le bien-être des enfants, les femmes victimes de violence domestique, la réhabilitation des toxicomanes et les sans domicile fixe. Le financement de la NSIF, sous cet appel, est accordé sous certaines conditions, notamment les ONG doivent être enregistrés auprès de la NSIF et doivent fournir les détails des travaux à être entrepris ainsi qu’un budget, soutenu par des cotations valables.

Au total, 43 projets ont été retenus pour un montant total de plus de Rs 30 millions dont plus de Rs 12 millions ont été allouées pour financer des projets dans 14 « Residential Care Institutions » pour personnes âgées.

Press Release: La NSIF a déboursé plus de Rs 50 millions pour soutenir la cause environnementale

La NSIF a déboursé plus de Rs 50 millions pour soutenir la cause environnementale

Port-Louis, ce 2 juin 2022. Profitant de la journée mondiale de l’environnement, qui est célébrée le 5 juin de chaque année, la National Social Inclusion Foundation (NSIF), dont le rôle est de recueillir les fonds publics pour ensuite les allouer aux organisations non gouvernementales (ONGs), a effectué un bilan de l’aide accordée à une dizaine d’ONGs œuvrant pour la protection et la préservation de l’environnement. Plus de Rs 50 millions ont ainsi été déboursées au cours de ces cinq dernières années, soit depuis la création de la NSIF.

« Le financement est accordé sur une base annuelle. Le décaissement est fait en fonction de l’avancement des actions et des résultats sur le terrain car nous avons une obligation de redevabilité et de transparence envers nos différents partenaires. Nous avons une équipe, qui suit de près le travail des ONGs », explique Priscilla Ravaton, Programme Manager à la NSIF.

L’équipe de la NSIF était sur le terrain, en mai dernier, pour découvrir le travail abattu par l’une des ONGs, la Mauritian Wildlife Foundation (MWF), en matière de sauvegarde et de conservation de la faune et la flore. Elle a visité le parc national des gorges de la Rivière Noire, en compagnie des représentants de la MWF, dont le directeur de conservation, le Dr Vikash Tatayah, et de la National Parks and Conservation Service (NPCS), agence gouvernementale chargée de la protection de la biodiversité à Maurice. Elle a ainsi pu découvrir la station de terrain de Plaine Lièvre, installée dans la forêt de Macchabé, d’où opère le staff de la MWF. Ce camp sert aussi d’abri et de lieu de reproduction aux oiseaux endémiques tels que les pigeons des Mares et la grosse cateau verte.

L’équipe de la NSIF a également eu droit à une visite guidée, menée par les officiers de la NPCS, des zones protégées du parc national, qui abritent les forêts endémiques. La MWF travaille en synergie avec les officiers de la NPCS pour assurer le contrôle des espèces envahissantes comme les rats et autres prédateurs des oiseaux endémiques dans ces zones. Il faut savoir qu’il ne reste aujourd’hui que 1,5% de forêts endémiques de bonne qualité à Maurice.

Le thème de la journée mondiale de l’environnement cette année, qui est « Une seule terre », nous rappelle donc l’urgence de la protéger pour les générations futures. Une des solutions préconisées par les experts, qui estiment que 20% des émissions de gaz à effet de serre est due à la déforestation, est justement la régénération des forêts à travers le monde.

La NSIF a ainsi déboursé plus de Rs 50 millions, au cours de ces cinq dernières années, pour soutenir les actions d’une dizaine d’ONGs en faveur de la protection et la préservation de l’environnement. La MWF, qui s’occupe de la conservation et de la préservation des plantes et des animaux menacés à Maurice comme à Rodrigues et sur les îlots a ainsi bénéficié d’une enveloppe de Rs 32 millions, depuis 2017.

Au travers de l’accompagnement financier de la NSIF, la MWF a, entre autres, pu mener à bien ses programmes de sensibilisation et d’éducation pour conscientiser le public, en particulier les jeunes, sur l’importance de préserver la biodiversité mauricienne. D’une part, pour éviter l’extinction des espèces endémiques mais aussi pour combattre les effets néfastes causés par le changement climatique, particulièrement sur les populations de plantes et d’animaux vulnérables.

« L’aide financière de la NSIF représente environ 23% de notre budget de fonctionnement dont en partie les salaires de quelque 70 employés. Avec la formule de financement à l’année, nous pouvons nous concentrer en toute sérénité sur notre corps de métier, qui est la sauvegarde et la conservation de la faune et la flore terrestre. Le partenariat avec la NSIF impacte de façon significative sur le maintien des populations d’espèces endémiques les plus menacées», affirme le Directeur de conservation de la MWF, Vikash Tatayah.

D’un ordre plus général, il faut savoir que la protection de l’environnement et le développement durable est un axe d’intervention prioritaire de la NSIF. La Fondation soutient annuellement divers programmes et projets d’ONGs, ayant trait à la préservation de la biodiversité, l’éducation et la sensibilisation à l’environnement, le tri et le recyclage des déchets et la création d’emploi vert.

Press Release: La NSIF dévoile le programme national pour les « Residential Care Institutions for the Protection and Welfare of Children»

La NSIF dévoile le programme national pour les « Residential Care Institutions for the Protection and Welfare of Children»

Port-Louis, ce lundi 27 juin 2022. Améliorer la qualité des services offerts dans les « Residential Care Institutions (RCIs) », aussi appelées shelters, afin d’assurer au mieux la protection et le bien-être des enfants tout en mettant à la disposition des ONGs, les outils et moyens nécessaires. C’est dans ce but que la National Social Inclusion Foundation (NSIF) propose un programme national pour les « Residential Care Institutions for the Protection and Welfare of Children », qu’elle a présenté aux 14 ONG concernées lors d’une réunion de discussion tenue au siège social de la NSIF, la semaine dernière…

Press Release: Un programme national de soutien adapté aux sans-abris bientôt une réalité

Press Release: Un programme national de soutien adapté aux sans-abris bientôt une réalité

Port-Louis, ce mercredi 23 novembre 2022. L’exclusion liée au logement ou le sans-abrisme est un problème qui perdure depuis de nombreuses années et auquel, malgré les efforts et actions ponctuelles des autorités et de la société civile, aucune solution durable n’a pu être trouvée jusqu’ici. Cela, principalement en raison de l’absence de données empiriques sur ce problème de société. Une récente étude menée par la National Social Inclusion Foundation (NSIF) avec l’aide des ONG, auprès de 102 personnes sans domicile, et intitulée « La vie dans la rue », a toutefois permis de jeter les bases pour d’autres études et actions plus approfondies.  Celle-ci a permis de mieux cerner les causes menant vers le sans-abrisme, qui sont, entre autres, les conflits familiaux, l’addiction à la drogue et à l’alcool ainsi que la pauvreté, et de proposer des recommandations pour des actions plus concrètes.

ONG et représentants des autorités concernées dont ceux du ministère de la Santé et du Bien-être et de celui de l’Intégration sociale, de la Sécurité sociale et de la Solidarité nationale ont pris connaissance des recommandations formulées lors d’un atelier de travail organisé  par la NSIF en octobre dernier et durant lequel, ils ont pu apporter leurs contributions à l’amélioration de celles-ci.

Les retombées finales de l’étude et de l’atelier serviront à l’élaboration d’un programme national de soutien adapté aux besoins des sans-abris. Celui-ci sera construit autour de trois axes distincts à savoir la prévention, l’accompagnement et l’insertion.

« Le sans-abrisme est la forme la plus extrême de pauvreté et d’exclusion sociale. Les personnes sans domicile vivent une existence précaire, dépouillées de leur dignité et privées de leurs droits humains. L’errance est un problème socio-économique complexe, qui mérite une plus grande attention et des stratégies plus résolues », explique Vishal Ragoobur, Research and Development Manager de la NSIF.

Toutefois, l’un des principaux obstacles à la conception d’interventions plus efficaces était jusqu’ici le manque d’informations et de données adéquates. « En dehors des comptages ponctuels des sans-abri par la police, il n’existe aucune évaluation approfondie de la question du sans-abrisme à Maurice. Les 102 sans domicile sondés sont uniquement ceux qui sont répertoriés auprès des ONG, cependant ils sont bien plus nombreux les victimes d’exclusion liée au logement », déplore Vishal Ragoobur.

L’étude menée par la NSIF, avec l’aide de l’Association Pour Personnes En Larmes (A.P.P.E.L), l’Association de Père Laval des Sans Abri (La Passerelle), les abris de nuit de Caritas (Port-Louis et St-Jean) et Groupe A de Cassis (Lacaz A), a donc permis d’avoir une indication sur les causes du sans-abrisme ainsi que le profil des sans domiciles, leurs expériences et leurs besoins en termes de soutien.

L’étude a démontré que ce problème touche des personnes âgées de 15 ans à 75 ans. Toutefois, celles les plus affectées ont une moyenne d’âge de 40 ans tandis que 14% des 102 personnes interrogées affirment vivre dans la rue depuis plus de 10 ans. Les raisons menant vers le sans-abrisme sont diverses et multiples : conflits familiaux (37 %), divorce et séparation (28 %), addiction à la drogue (25 %), perte d’emploi (25 %), pauvreté (22 %), addiction à l’alcool (22 %) et incarcération (12%).

On note aussi que 43 % des personnes sondées ont déjà été incarcérées, 17 % sont passées par un centre de réhabilitation, 19 % par une institution de santé mentale, 12 % par une « Residential Care Institution » pour enfants, 9 % par un « Rehabilitation Youth Centre » et 7 % un « Correctional Youth Centre ». Autre faits déterminants, 52 % des personnes interrogées disent avoir un emploi et percevoir un salaire. Ils travaillent soit comme « helper », « cleaner », marchand ambulant, gardien de sécurité, maçon, plombier ou encore peintre. Toutefois, compte tenu de la cherté de la vie, ils sont incapable de s’acquitter d’un loyer. L’étude met aussi en avant les difficultés que rencontrent les sans domiciles pour avoir accès à la nourriture et l’hygiène.

Tenant en considération les conclusions de l’étude, une série de recommandations a été faite notamment la création d’une politique et stratégie nationales pour assurer une meilleure protection sociale aux sans-abris; la mise en place d’un cadre légal pour donner force de loi à la politique et stratégie nationales et d’un observatoire du sans-abrisme pour une meilleure collecte des données pour répondre au mieux à la problématique des sans-abris ; la mise en place d’un mécanisme de coordination pour encourager des actions concertées pour plus d’efficacité et d’impact ; revoir les politiques, règlements et procédures administratives pour faciliter l’accès des sans-abris à l’aide sociale car à ce jour, en l’absence d’une adresse fixe les sans domiciles sont privés de nombreuses facilités offertes par les autorités ; élargir la panoplie de services aux sans-abris avec plus de support et de soins spécialisés et finalement, mettre en place des systèmes de prévention pour éviter que les personnes en situation de vulnérabilité ne se retrouvent à la rue.

Les ONG et représentants des institutions publiques et privées présents lors de l’atelier de travail ont également proposé  une série d’actions notamment une étude pour mesurer l’ampleur du problème de sans abri parmi les femmes, la création d’un registre des sans-abris ; des campagnes pour sensibiliser le public sur ce problème et ainsi prévenir toute discrimination et stigmatisation envers les victimes ; inciter les municipalités et les conseils de district à mettre en place des « emergency shelters » dans les villes comme les villages pour permettre aux sans-abris d’avoir accès à un repas et un lieu où se laver et dormir ; accompagner les sans-abris à se procurer les documents nécessaires pour pouvoir accéder à l’aide sociale, mettre en place un programme d’accompagnement pour assurer l’insertion des sans-abris dans la société et apporter une solution au problème de logement entre autres.

 

Professionnalisation du métier de “caregiver” des RCI

Port-Louis, ce mardi 16 juillet 2024. Professionnaliser le métier de “caregiver” pour mieux encadrer, physiquement, mentalement et émotionnellement, les enfants âgés de 0 à 18 ans vivant dans les Residential Care Institutions (RCI). C’est dans cette optique, que le ministère de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille, avec le soutien de la National Social Inclusion Foundation (NSIF), a sollicité l’expertise de la Mauritius Institute of Education (MIE) pour la mise en place du programme, “Professional Development Training”. Cette formation est destinée aux quelque 260 “caregivers” répartis dans les 11 RCI à travers l’île. Un premier batch de 54 “caregivers” a complété avec succès la formation dispensée par la MIE et étalée sur 15 semaines. Ces derniers ont reçu leur certificat, le jeudi 11 juillet, lors d’une cérémonie tenue au Lecture Theater de la MIE à Réduit.

La cérémonie s’est déroulée en présence, entre autres, de la ministre de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille, Kalpana Koonjoo-Shah, le président du Conseil d’administration de la NSIF, Menon Munien, et du Dr Hemant Bessoondyal, Directeur de la MIE. La ministre Koonjoo-Shah a d’emblée fait ressortir que “grâce à cette formation les “caregivers” seront désormais mieux équipés pour accompagner les enfants des RIC dans leur développement physique, mental et émotionnel et les aider à devenir des citoyens responsables”.

Saluant la collaboration entre la MIE, la NSIF et son ministère, elle a également tenu à remercier les RCI managers et les “caregivers” pour leur dévouement à la cause des enfants en situation de vulnérabilité. “Chaque enfant doit pouvoir avoir la chance égale, pour aspirer à un avenir meilleur”, a-t-elle insisté.

Quant à Menon Munien, président du Conseil d’administration de la NSIF, il a remercié les institutions ainsi que les ONG œuvrant pour le bien-être des enfants en détresse. Il a également rappelé le rôle prépondérant que joue la NSIF depuis sa création en 2017. “Nous avons incité les ONG et autres institutions, qui bénéficient du soutien de la Fondation, à adopter une approche plus professionnelle dans la gestion de leurs activités. Cela dans le but de promouvoir la transparence et la redevabilité. Nous avons également revu notre mode de financement, qui se fait désormais sur une base annuelle, pour permettre aux ONG et autres institutions de mener leurs activités en toute quiétude”, a-t-il expliqué.

Dans le cas des RCI, Menon Munien a tenu à rappeler qu’auparavant celles-ci bénéficiaient d’une subvention par bénéficiaire. “Or, nous avons revu la formule d’aide. Aujourd’hui, les RCI bénéficient d’une aide annuelle, qui est bien plus conséquente, de la NSIF pour un meilleur encadrement des enfants. Le montant total de l’aide accordée annuellement aux 11 RCI, pour soutenir les quelque 400 bénéficiaires, avoisine les Rs 100 millions”, a-t-il précisé.

Par ailleurs, les discussions entre la NSIF, le ministère de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille et les responsables des RCI, pour améliorer les conditions des résidents et des employés, ont débouché sur la mise sur pied d’une stratégie de travail. Celle-ci comprend trois axes prioritaires notamment la mise à niveau des infrastructures et équipements au sein des RCI, le renforcement de la capacité du personnel et l’accompagnement des RCI dans leur démarche de s’aligner aux dispositions de la loi.

“Nous avons déjà mis en œuvre un plan de travail. Les travaux de rénovation ont démarré dans la plupart des institutions. Nous avons aussi sollicité l’expertise d’un consultant en ressources humaines pour revoir la grille salariale des employés des RCI et travaillons actuellement avec la MIE pour assurer la formation des “caregivers””, a-t-il poursuivi.

Il faut savoir que pour le premier batch de “caregivers” qui a suivi la “Professional Development Training”, 54 sur un total de 60 ont complété la formation avec succès. Un deuxième batch de 60 “caregivers” est actuellement en formation à la MIE.

Le Dr Hemant Bessoondyal, Directeur de la MIE, a pour sa part expliqué qu’un cadre de travail a été mis sur pied, au niveau de son institution, pour standardiser la qualité de protection et de soutien offertes aux enfants dans les RCI. Ce cadre de travail met également l’emphase sur une approche axée sur les droits fondamentaux de l’enfant. “La formation que propose la MIE accorde une importance particulière au développement ainsi qu’à la protection, la santé, la discipline, le problème de comportement et à l’éducation des enfants. Les “caregivers” sont aussi initiés aux gestes de premiers secours”, a-t-il conclu.

Retreat

The Council members and the staff of the National CSR Foundation participated in a “Retreat” on Thursday 26 April 2018 at CoWorking, st Georges st, Port-Louis.

The objectives were to:

  1. make an overview of the first call for project proposals of the foundation; and
  2. discuss on a new funding framework for the foundation.

Signature d’un MOU entre la NSIF et le SOS Children’s Villages International

Port-Louis, ce vendredi 13 septembre 2024. L’expertise de SOS Children’s Villages International (SOSCVI) sollicitée pour assurer la formation et le développement continu des « caregivers » et du personnel des Residential Care Institutions (RCIs), gérées par des ONGs. Un Memorandum of Understanding (MoU) a été signé en ce sens, le jeudi 12 septembre, entre la National Social Inclusion Foundation (NSIF), représentée par le président du Conseil d’administration, Menon Munien et le SOSCVI par Catherine Karugu de la branche Kenyane, responsable de la région Afrique orientale et australe. La cérémonie s’est déroulée en présence des représentants des ONG opérant les RCIs.

L’accord porte, en effet, sur la formation et le développement continu des « caregivers » mais aussi du personnel des RCI par des experts en « childcare » du SOSCVI. L’objectif étant, entre autres, d’aider les « caregivers » à développer des compétences, à travers une approche centrée sur la pratique, qui leur permettront d’offrir un meilleur encadrement aux enfants en détresse.

« L’approche de formation et de « capacity-building » que nous avons mise en place au niveau de SOS Children’s Villages International a été élaborée en collaboration avec des chercheurs d’universités et des experts en « alternative care » et elle a déjà fait ses preuves. Au-delà de la théorie, elle accorde une importance capitale à l’aspect pratique car les « caregivers » passent énormément de temps avec les enfants. Nous les aidons aussi à prendre conscience de la nécessité de se remettre continuellement en question pour pouvoir offrir un encadrement de qualité aux enfants des RCIs », a expliqué Bedilu Shegen, Deputy Regional Director et Director of Programs de SOSCVI, qui intervenait en ligne.

Ce dernier a félicité le gouvernement mauricien pour son engagement à offrir un environnement propice au bon développement des enfants en détresse. Il faut savoir que la collaboration entre les autorités locales et le SOSCVI remonte à 1989 et avait vu la création du premier SOS Children’s Village à Maurice pour accueillir les enfants en détresse.

Menon Munien, président du Conseil d’administration de la NSIF, a remercié, pour sa part, le SOSCVI pour avoir accepté de mettre son expertise au service des RCIs à Maurice. Il a aussi rappelé les trois piliers de la stratégie élaborée par la NSIF pour les RCIs, à savoir l’amélioration des infrastructures et des facilités, la révision des conditions de travail et de salaires des « caregivers », et la formation et le « capacity-building ». Cela, dans le but d’offrir un meilleur environnement et encadrement aux enfants pris en charge par les RCIs.

« Des travaux pour améliorer les infrastructures dans les RCIs ont déjà démarré et dans certains cas, nous envisageons même de construire de nouvelles infrastructures pour accueillir les enfants. Notre deuxième axe d’intervention concerne le recrutement des « caregivers » et, à ce titre, nous avons retenu les services d’un consultant en ressources humaines pour revoir les conditions et les salaires dans ce secteur. Je profite de l’occasion pour faire un appel aux ONG pour qu’elles collaborent pleinement avec le consultant afin que nous puissions avancer rapidement sur ce dossier. Le troisième pilier de notre stratégie concerne la formation et le « capacity-building ». Il y a déjà un travail qui est fait, à ce niveau, par Business Mauritius et la Mauritius Institute of Education. Grâce au MOU signé avec le SOSCVI nous pourrons également compter sur l’expertise de cette organisation dont l’approche a fait ses preuves au niveau mondiale », a souligné Menon Munien.

Ce dernier a aussi tenu à faire ressortir que depuis la création de la NSIF en 2019, le mode d’allocation du soutien financier aux RCIs a été revu. Cela, afin de garantir un meilleur fonctionnement des RCIs. «  L’aide accordée sous la formule initiale, qui était de Rs 400 par enfant mensuellement, n’était pas suffisante pour couvrir toutes les dépenses des RCIs. Par conséquent, les ONGs étaient obligées d’aller chercher d’autres sources de financement notamment à travers des levées de fonds et des donations. Nous avons donc revu la formule en 2020 et depuis, les ONG bénéficient d’un soutien financier plus conséquent et sur une base annuelle. Aujourd’hui, la NSIF accompagne financièrement 10 ONGs gérant les RCIs et touche quelque 500 enfants en détresse. Le budget annuel destiné à ces ONGs avoisine les Rs 109 millions », a-t-il précisé.

A noter que la collaboration entre la NSIF et le SOSCVI touche les domaines suivants : l’élaboration et l’implémentation des programmes de formation adaptés aux besoins des « caregivers » des RCIs, l’élaboration et l’implémentation des activités d’apprentissages et de développement pour les managers et superviseurs des RCIs, le partage des meilleures pratiques, de connaissances et des ressources pédagogiques ainsi que la mise en place de mécanismes de travail et des process pour assurer le suivi et l’évaluation des programmes et autres initiatives. La durée de la collaboration, selon le MOU, est d’une année, avec possibilité de renouvellement.

Signature of Funding Contract Agreements

The National CSR Foundation has started the process of signature of Funding Contract Agreements (FCA) for proposals approved under the General for Proposals 2018.

As at 20 December 2018, 55 NGOs had signed Funding Contract Agreements in respect of 73 proposals approved for a total amount of Rs65.2 million.

A first disbursement amounting to Rs32.6 million, i.e. half of the amount approved, has been made to the organisations concerned.

List of signed FCAs – 20Dec2018

Stakeholder Workshop on the Strategic Plan and Funding Strategy of the National CSR Foundation

Stakeholder Workshop on the Strategic Plan and Funding Strategy of the National CSR Foundation

Workshop held at Voila Bagatelle to validate the National CSR Foundation’s Strategic Plan 2017-2019 and discuss its proposed funding strategy and a framework for action on social inclusion in view of its second call for proposals.

The transformation from National CSR Foundation to National Social Inclusion Foundation

The National Social Inclusion Foundation (NSIF) issued a publi-reportage in the local press to communicate its transformation from the National CSR Foundation and present its new corporate identity. The publi-reportage also provides information on registration and funding of NGOs since 2017 to date and the main aspects of the review of the existing funding framework. It includes testimonials of NGOs supported by the NSIF.

Workshop on Promoting Ethical Practices

The National CSR Foundation participated in a workshop themed ‘Promoting Ethical Practices by Managing Committees of NGOs working for Children’ organised by ICAC and the Ombudsperson for Children’s Office on Tuesday 30 April 2019.

The event, held at ICAC Headquarters, Reduit, brought together around 100 representatives of NGOs working with children for exchanges on governance and ethical practices in NGOs. The programme included presentations by ICAC, the Ombudsperson for Children and the National CSR Foundation.

Addressing the audience during the opening ceremony, Mr Medavy Munien, Chairperson of the National CSR Foundation, stressed the importance of working together in partnership with all stakeholders to build governance capacity in the NGO sector. He laid emphasis on key aspects of good governance, namely, responsibility, transparency, integrity and trust.